BOUBAKEUR_Odile

Boubakeur Odile

Chargée de cours à l'université Paris-Saclay (Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, Institut d’études culturelles et internationales), responsable éditoriale d'une société savante
Diplômée de l’École du Louvre, de l’École pratique des Hautes études, de Sorbonne Université et de l’Université de Versailles, Odile Boubakeur est spécialisée en politiques culturelles dans les musées menant des fouilles archéologiques au XIXe siècle. Explorant le lien entre archives et historiographie, elle travaille sur l’histoire sociale des acteurs du musée au Louvre et au British Museum pour dessiner les contours d’une profession naissante : celle d’archéologue. Après des expériences au musée d’Orsay, musée du Louvre, British Museum, musée d’art et d’histoire de Genève et Institut national d’histoire de l’art, elle est habilitée par la Réunion des musées nationaux et est membre élue du CA d’ICOM-France (2016-2022). Elle est également chargée de cours à l’université en parallèle d’une carrière dans l’édition scientifique en tant que responsable éditoriale.
Domaine(s)
: PatrimoineArchéologieMuséologie
Fonction(s) au Centre de recherche
: Doctorant(e)
Laboratoire de recherche
: Paris Saclay, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, Laboratoire Printemps
Information(s) complémentaire(s)
: Habilitée par la Réunion des musées nationaux, élue au conseil d'administration d'ICOM France (2016-2022)

Présentation biographique

Spécialisée en histoire des musées, des collections et du patrimoine sur lesquelles elle publie et intervient régulièrement, Odile Boubakeur mène en Troisième Cycle de l’École du Louvre une recherche sur les pratiques sociales et scientifiques structurant les relations du Louvre et du British Museum dans leurs explorations archéologiques. Après un premier cycle de l’École du Louvre et une première expérience de longue durée au musée d’Orsay puis au musée du Louvre, elle a effectué une année de césure à l’étranger : d’abord au Musée des beaux-arts de Montréal et ensuite au British Museum de Londres. Revenue à Paris, elle poursuit ses recherches de Deuxième Cycle à l’École du Louvre et à l’École pratique des Hautes études sur l’histoire croisée du Louvre et du British Museum dans l’acquisition des reliefs architecturaux grecs, en particulier les marbres du Parthénon. Elle participe aux projets de recherche de l’Institut national d’histoire de l’art « Ventes aux enchères d’antiques » et mène des recherches sur les grands donateurs des AGER du Louvre. Elle élargit en Troisième Cycle ses travaux à l’Orient méditerranéen à la lumière de la rivalité franco-britannique au XIXe siècle. Elle interroge ainsi l’évolution institutionnelle de ses deux musées-objets d’étude que sont le Louvre et le British Museum : en parallèle de la notion de patriotisme, de nationalisme et d’affirmation des grands États-nations, elle explore leur évolution au regard de la composition des collections et des acquisitions disputées au temps de la « jeunesse des musées ». Sa thèse vise à redéfinir les termes de la rivalité franco-anglaise communément admise dans l’historiographie pour redessiner les limites d’une nouvelle géographie des savoirs, du goût et des connaissances archéologiques gréco-romaines et assyriennes, et ainsi s’interroger sur les fondations des collections muséales de sculptures antiques structurant encore aujourd’hui les collections publiques européennes. Elle enseigne aujourd'hui les politiques culturelles françaises à l'université en licence d'histoire.

 

Sujet de thèse : 

Archéologie en musée et pratiques sociales : le déplacement des reliefs archéologiques grecs et du Proche-Orient au Louvre et au British Museum : rivalité ou action concertée (1784-1884) ?

Sous la direction de Cecilia Hurley-Griener (École du Louvre) et Odile Join-Lambert (École des Hautes Études en sciences sociales).

Inscription en 2019 (École du Louvre) et en co-direction à l'université en 2021.