Vincent Lefèvre

Lefèvre Vincent

Professeur d’archéologie et d’histoire de l’art d’Asie du Sud et du Sud-Est, UFR d’histoire de l’art et d’archéologie, Faculté des Lettres, Sorbonne Université
Spécialiste de l’histoire de l’art et de l’archéologie d’Asie du Sud et du Sud-Est, sanskritiste, Vincent Lefèvre, après vingt-cinq de carrière de conservateur du patrimoine, est professeur à Sorbonne Université et dirige des fouilles au Bangladesh.
Domaine(s)
: Archéologie
Fonction(s) au Centre de recherche
: Chercheur associé
Laboratoire de recherche
: Centre de recherches sur l’Extrême-Orient de Paris Sorbonne (CREOPS, EA 2565)
Information(s) complémentaire(s)
: Chef de la mission française de coopération archéologique au Bangladesh

Présentation biographique

Vincent Lefèvre est professeur d’archéologie et d’histoire de l’art d’Asie du Sud et du Sud-Est à Sorbonne Université depuis septembre 2024, après avoir mené pendant vingt-cinq ans une carrière de conservateur du patrimoine.

Archiviste-paléographe et diplômé de l’École nationale du patrimoine, il a obtenu son doctorat (2004) puis son habilitation à diriger les recherches (2007) en langues, civilisations et sociétés orientales à l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Il a été conservateur au musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris (2000-2002), puis conservateur en charge des collections de textiles au musée national des arts asiatiques-Guimet (2002-2008), avant de rejoindre l’Agence France-Muséums comme conservateur en charge des arts asiatiques dans le cadre du projet du Louvre Abu Dhabi (2008-2013). Il a ensuite été sous-directeur des collections au Service des musées de France de la Direction générale des patrimoines du Ministère de la Culture (2013-2019), avant de retourner au musée national des arts asiatiques-Guimet en tant que directeur de la conservation et des collections.
Spécialiste des arts et de l’archéologie du monde indien et indianisé, il a publié de nombreux ouvrages et articles sur les relations entre artistes et commanditaires en Inde du Sud, les traités sanskrits de rituel et d’architecture et la question du portrait en Inde et en Asie du Sud-Est. Depuis une quinzaine d’années, une bonne partie de ses recherches se concentrent sur le Bengale ancien et, depuis 2013, il est le chef de la mission française de coopération archéologique au Bangladesh qui mène les fouilles du site urbain de Mahasthangarh.